Pour relier Haussmann - Saint-Lazare, l'actuel terminus du RER E, à la future gare de Nanterre-La Folie, il faudra réaliser un tunnel, en surmontant un certain nombre de difficultés techniques identifiées à ce stade des études[72]. Les voies longeront ensuite le tracé du RER A, au nord du boulevard Haussmann et de l’avenue de Friedland, pour se placer au nord de l’avenue de la Grande Armée. De ces quatre stations parisiennes, les trois premières seront déjà existantes et desservies par le RER E actuel à l'échéance de la mise en service[61]. Elle a aussi recueilli des inquiétudes sur la qualité de l’exploitation projetée, presque exclusivement en raison du partage des voies projeté avec les trains normands, sur l'allongement des temps de trajet, surtout dans les communes situées entre Mantes et Poissy, ainsi que sur la décharge du RER A. Mis en service en 1999, le RER E relie actuellement Haussmann Saint-Lazare (Paris 9e) à Chelles Gournay (77) et Tournan (77).Le prolongement à l’ouest jusqu’à Mantes-la-Jolie (78), dit projet Eole, permettra d’améliorer la desserte de l’Ouest francilien en offrant une alternative au RER A dont le tronçon central est saturé aux heures de pointe. Le tronçon commun entre Nanterre et Magenta serait alors desservi par vingt-deux trains par heure[61] (soit un train toutes les trois minutes en moyenne[61]), fréquence qui pourra être augmentée en fonction des besoins futurs. La gare sous le CNIT permet par ailleurs d'envisager des correspondances facilitées avec les autres moyens de transport. RFF/SNCF. À ce stade, le tracé qui semble désormais retenu consiste en un tunnel direct entre Haussmann - Saint-Lazare et La Défense avec une gare intermédiaire au niveau de la Porte Maillot, une gare sous le CNIT, et un prolongement vers Mantes-la-Jolie. Il permettra également aux utilisateurs de l'est de rejoindre le pôle de La Défense sans correspondance et aux utilisateurs de l'ouest de rejoindre les gares du Nord et de l'Est sans changement de train[60]. Prolongement du RER E : la pose des rails a commencé à Nanterre La crise sanitaire n’a pas empêché le RER E de poursuivre son cheminement vers l’Ouest. Sur le tronçon de La Défense à Nanterre-La Folie, le choix de la méthode se fera en fonction du planning arrêté. capacitaires[79] que les trains Transilien circulant actuellement sur ces voies[63]. Le CPER 2007-2013 comporte des crédits d'études du prolongement. Le planning prévisionnel du projet prévoit plusieurs étapes[51],[52]. La première option reprend l'idée évoquée jusqu'alors de prévoir un arrêt à la Porte Maillot, offrant une correspondance avec le RER C et la ligne 1 du métro. Le 22 octobre 2009, on apprend[28] que, si les études préliminaires ont permis au comité de pilotage sur le prolongement du RER E de retenir le principe d'un parcours en tunnel jusqu'à une gare située sous le CNIT, deux options restent néanmoins à envisager. Le prolongement du RER E à l’Ouest Le prolongement du RER E à l’ouest Le prolongement de la ligne RER E, porté conjointement par la SNCF, le STIF et Réseau Ferré de France (RFF), s’inscrit dans le plan de mobilisation pour les transports sur la période 2013/2017 dans le cadre du Nouveau Grand Paris. Dans le schéma directeur du RER A, il est indiqué que si la ligne nouvelle Paris - Normandie est réalisée, le prolongement du RER E après renforcement de l'offre desservirait suffisamment bien la gare de Poissy pour que les trains de la ligne A se reportent sur la branche de Cergy, ce qui permet de supprimer la desserte du Transilien L sur la branche de Cergy. D’autres éléments couplés au projet sont en cours d’évaluation et pourront, suivant les arbitrages des décideurs, être également inclus : le matériel roulant et ateliers de maintenance, le bâtiment voyageurs de la gare de La Folie, la mise en œuvre et en place d’un nouveau système d’exploitation, la mise en accessibilité des gares pour les personnes à mobilité réduite sur la portion de ligne existante, l’abaissement de la hauteur des quais des gares d'Haussmann – Saint-Lazare et de Magenta à 92 centimètres se traduisant par le rehaussement des voies, les protections phoniques, les mesures conservatoires en vue de l’arrivée de la Ligne nouvelle Paris - Normandie (sauf en gare de Mantes-la-Jolie où ces mesures ont déjà été intégrées)[54]. Eole, qui devait initialement relier l'est à l'ouest de Paris, comme son acronyme le rappelle (Est-Ouest Liaison Express), est limitée à Haussmann - Saint-Lazare[15]. Ces travaux nécessiteront l’acquisition d’un terrain de 1 350 m2 appartenant au Groupe PSA et le déplacement du poste d’aiguillage de Poissy. Enfin, il est à noter que toutes les gares gagneraient des arrêts entre la situation actuelle et la situation projetée à la mise en service du prolongement du RER E (EOLE) à l'ouest[60]. Ainsi, le meilleur compromis est recherché entre la vitesse d’approche du train en gare et le nombre de passages de trains[61]. Les modalités de réalisation des travaux et le calendrier feront l'objet d'études plus poussées lors de la suite du projet[65]. Le renforcement se traduira par une augmentation du nombre d'arrêts en gare de Pont-Cardinet des trains de la ligne L (Paris Saint-Lazare – Versailles/Saint-Nom-la-Bretèche)[81]. En décembre 1989, le schéma de principe d'Eole est présenté. Le prolongement comportera 13 gares nouvellement desservies. En octobre 2017, des travaux préparatoires sont conduits. Le projet sera étudié en concertation avec l’Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA). Ainsi, le schéma d’organisation permettra de réutiliser au maximum le plan de voies actuel, ce qui sera important pour limiter les perturbations d’exploitation. Le 11 juillet 2003, RFF saisit la Commission nationale du débat public (CNDP) pour la réalisation du projet Est Liaison Express Ouest Normandie Roissy (ELEONOR). En décembre 2007, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, commande un rapport à Pascal Lelarge, préfet, directeur régional de l’Équipement d’Île-de-France, pour définir les conditions d’une plus grande attractivité du secteur de Nanterre - La Défense. Plus de 3000 personnes sont mobilisées sur le prolongement du RER E, dont environ la moitié rien que pour le creusement du tunnel. Néanmoins, les trains Eole en provenance de Mantes-la-Jolie pourront quitter les voies de la ligne Paris - Le Havre, aujourd'hui empruntées par les trains de la ligne J, à une vitesse suffisante (100 km/h) pour ne pas gêner la circulation des trains suivants se dirigeant vers la gare Saint-Lazare. Pour permettre l'exploitation du RER E prolongé, 130 rames de 112,5 mètres seront nécessaires. Exemple : 17 minutes pour relier Rosa Parks à la Défense contre 31 minutes actuellement. Consultez le plan du RER E de Paris. C’est actuellement la méthode la plus sûre, notamment en milieu urbain. C'est alors l'heure des bilans : le coût des travaux de la première étape ayant été beaucoup plus important que prévu (8,125 milliards de francs au lieu des 6,2 milliards de francs prévus initialement[14]), les pouvoirs publics souhaitent en tirer les leçons vers des projets de tramway en banlieue moins coûteux et vers la rénovation du matériel roulant francilien. Le projet d'extension de la ligne consiste à réaliser une liaison directe par tunnel entre Haussmann - Saint-Lazare et le secteur de La Défense afin de prolonger la ligne RER E vers l’ouest. Le STIF a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) le 18 décembre 2009[31] et informe le public des enjeux du débat public[32]. La future ligne E du RER sera exploitée en recouvrement. En conséquence, on estime que le RER A devrait voir sa fréquentation augmentée aux heures de pointe de 20 % d'ici 2015 et même de 40 % d'ici à 2020. Le tracé choisi a été étudié de manière à éviter les fondations profondes existantes et à venir (l’enfouissement de la route nationale 13 notamment), les impacts sur le bâti, faciliter l’implantation des issues de secours et à rechercher les meilleures caractéristiques géométriques du tunnel pour obtenir des vitesses de circulation élevées et des temps de parcours réduits[72]. Actuellement, en heure de pointe, six trains Transilien J du groupe V (Paris - Saint-Lazare – Poissy – Mantes-la-Jolie) circulent chaque heure ; la moitié a pour terminus Mantes-la-Jolie et l'autre a pour terminus Les Mureaux. Le prolongement de la ligne E du RER d'Île-de-France à l'ouest de Paris est un projet de la politique d’amélioration des conditions de transport des Franciliens, conduite par Île-de-France Mobilités (ex-STIF), autorité organisatrice des transports franciliens . Dans le cadre du projet de prolongement, le passage à niveau de Vernouillet (dit PN7) a été supprimé par Réseau ferré de France (RFF) en janvier 2014. Après la Porte Maillot, le tracé continuera au nord de l’avenue Charles-de-Gaulle (RN 13), afin de ne pas interférer avec le projet d'enfouissement de cette voie dans Neuilly-sur-Seine. ELEONOR devait permettre de répondre à une double attente : celle de la région Île-de-France concernant l'extension occidentale de la ligne et celle des régions Basse et Haute-Normandie relative à l'amélioration de leur accès au réseau à grande vitesse et à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[16]. Sa mise en service est prévue en deux temps, d’abord en 2022 jusqu’à Nanterre-La Folie, puis en 2024 à Mantes-la-Jolie. Mais plus tard, cette version du projet est abandonnée et, par conséquent, cette concertation n’a pu être menée[16]. Ce projet a en effet été abandonné pour les raisons suivantes : l'accès non direct à La Défense pour les voyageurs de la ligne Paris-Saint-Lazare – Poissy – Mantes-la-Jolie et ceux en provenance ou à destination de la Normandie ainsi qu'à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, la future relation CDG Express reliant la gare de l'Est à la gare de Roissy CDG 2 n’étant plus reliée au RER E. De plus, il ne présentait pas un grand intérêt du point de vue de la capacité de transport ou des gains de temps de parcours pour accéder à La Défense et donc de décharge du RER A. Ce tracé est celui qui présente le meilleur potentiel pour une réorganisation de la gare La Défense - Grande Arche, favorisant en conséquence une meilleure gestion des flux de voyageurs[59]. Tous les travaux. La localisation de la gare nanterrienne a, quant à elle, suscité un débat, surtout animé par la ville de Nanterre et les associations nanterriennes[38]. De ce fait, la fluidité de circulation dans le train sera privilégiée[61]. En gare de Mantes-la-Jolie, des aménagements seront réalisés afin de permettre une réorganisation des circulations en dédiant les quais à certaines circulations. Elle limite au mieux les nuisances en surface et nécessite des acquisitions de tréfonds plutôt que des expropriations[72]. En 2005 - 2006, plusieurs événements ont entraîné la reprise des études sur le prolongement d'Eole[16] : Ainsi, en juillet 2006, l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD) propose la construction d'un tunnel direct entre Haussmann - Saint-Lazare et La Défense, afin de rejoindre Mantes-la-Jolie et Versailles, en lieu et place du projet jusqu'alors soutenu. Pour aménager la nouvelle gare, les voies ferrées actuelles devront être déposées[63]. Ces garages devront être implantés près des terminus. L'extension et l’aménagement des garages existants sont à l’étude. La nouvelle ligne permettra d’économiser entre 10 à 40 minutes par journée selon les trajets. RER E is to be extended from Haussmann – Saint-Lazare to La Défense, from where it will … Compte tenu des nombreuses circulations utilisant sur cet axe, un cisaillement des voies n’est pas envisageable, risquant de perturber tout le trafic vers l’ouest. Ne manquez pas les dernières avancées du projet Eole, Située en souterrain, entre le terre-plein central de l’avenue de la Grande Armée et le Palais des congrès de Paris, elle permettra d’assurer une correspondance avec le RER C et la ligne 1 du métro[59]. Elles permettraient d'assurer 65 trains longs de 225 mètres, offrant chacun au minimum 2 200 places assises et debout[61]. De ce fait, ils desserviront au total 16 gares dont trois nouvelles (Porte Maillot, La Défense et Nanterre-La Folie) et quatre situées dans Paris intra-muros (Rosa-Parks, Magenta, Haussmann - Saint-Lazare et Porte Maillot). Après le prolongement du RER E, le RER A pourrait être allégé de 15 % de son trafic[68] ; les voyageurs devant se rendre à la Défense n'auraient plus à prendre la ligne A à Val de Fontenay ou à Auber pour y aller. Le prolongement du RER E à l'ouest prend du retard. Dans le cadre du prolongement vers l’ouest du RER E, appelé projet Eole, le groupement dont Bouygues Travaux Publics est mandataire est en charge de la réalisation du tronçon reliant la ville de Courbevoie à la gare Haussmann Saint-Lazare ainsi que des travaux de génie civil de la gare de Porte Maillot. Suivez au jour le jour l'évolution des travaux et du projet Eole, le prolongement du RER E vers l'Ouest, qui va transformer la mobilité en Île-de-France, améliorer le quotidien des voyageurs et … L'extension doit aussi améliorer l’accès au pôle des gares Paris-Nord/Paris-Est ainsi qu’à l’aéroport de Roissy depuis la banlieue Ouest, et accompagner le développement des pôles d’emploi parisiens[5]. Compacte de type monotube[63], elle sera située 12 mètres sous le dernier niveau de parkings et à environ 140 mètres du pôle d’échanges[64], afin de favoriser les correspondances entre le RER E et les autres modes de transport, et de permettre une meilleure décharge du RER A[59]. Elle permettra d’interconnecter les voies existantes aux voies nouvelles du prolongement[63]. Le 30 juin 2009, dans un discours que Nicolas Sarkozy prononce à La Défense, il apparaît que l'État soutiendra financièrement le projet de prolongement du RER E (sans que soit précisé si cet appui prendra la forme d'une aide directe de l'État ou de l'autorisation de la création de nouvelles recettes fiscales pour la Région) et que des aménagements législatifs devraient permettre de raccourcir les procédures administratives. Une troisième voie côté province, sera également réalisée afin de permettre un dégagement rapide de la voie côté province, ainsi que deux communications afin de rendre possible des reports et une simultanéité de circulations. Ces aménagements faciliteront la mise en accessibilité des quais puisque le matériel roulant les accostant aura toujours la même hauteur, ce qui n'est pas possible actuellement du fait de la mixité des circulations. En effet, il y aurait eu un mélange, dans le RER E, de circulations de trains Transilien et de trains de « Grandes Lignes », rendant l’exploitation difficile et ne permettant pas de garantir une bonne fiabilité des horaires[16].