Pourtant les Britanniques qui ne souhaitaient peut-être pas le maintien d'une force française importante au Moyen-Orient, avaient rendu difficile le contact entre officiers français libres et les prisonniers vichystes[133]. Début 1941, le général Henri Dentz, représentant de Vichy en Syrie, y commande une armée de 37 700 hommes dont 28 000 indigènes[132],[133]. Résumé de la période De plus, l'armée française de la zone libre et des colonies n'est pas dépendante de l'Allemagne nazie et le gouvernement est français (ce sont les parlementaires français qui ont désigné Pétain comme chef du gouvernement provisoire) et n'est pas sous contrôle allemand. Devant le refus renouvelé du maréchal, les Allemands menacent de faire intervenir la Wehrmacht pour bombarder Vichy[146]. Une tentative de débarquement à Dakar a cependant été repoussée en septembre : l'Afrique-Occidentale française demeure dans le camp vichyste. Le chef du gouvernement demeure cependant responsable devant le chef de l'État. Ce n'est qu'après l'opération Torch, débarquement allié de novembre 1942 en Afrique française du Nord, que l'Afrique occidentale française et le Togo se rallient aux Alliés. L’antisémitisme d’État du régime de Vichy. Paul Reynaud est nommé président du Conseil et ministre des Affaires étrangères le 22 mars 1940. Deux pouvoirs se disputent la légitimité : le gouvernement de Vichy et l'autorité de Londres sont amenés à des confrontations directes pour se disputer les morceaux de l'Empire français. Philippe Pétain, lui aussi condamné à mort, voit, en raison de son grand âge, sa peine commuée par le général de Gaulle en emprisonnement à perpétuité. La campagne militaire cause 120 000 morts côté français (100 000 militaires et 20 000 civils) et 40 000 militaires côté allemand. Après un premier affrontement peu convaincant avec les forces soviétiques, le 536e régiment d'infanterie dans lequel sont regroupées les troupes de la LVF, est ramené à l'arrière et confronté aux seuls partisans. De même, certains prélats catholiques, tel Mgr Moussaron à Albi, protestèrent publiquement contre les persécutions organisèrent l’accueil clandestin de réfugiés Juifs dans un réseau d’institutions choisies, ainsi que la délivrance de faux certificats de baptême[121]. Le régime de Vichy sert l'idéologie allemande dans différents domaines : prêt de main-d'œuvre (STO), renforcement de la répression contre les opposants, création du SOL, puis de la Milice française, mesures économiques en faveur de l'Allemagne, etc. Voir : France libre – Chronologie de la France libre. désormais l’Etat français ou régime de Vichy. En novembre 1941, sous la pression allemande, Xavier Vallat crée l'Union générale des israélites de France (UGIF) qui doit intégrer toutes les organisations sociales juives. Pour Churchill, c'est donc une erreur de qualifier le régime de Vichy d'État satellite de l'Allemagne. Après l'assassinat de Darlan, elles sont encore maintenues durant plusieurs mois par le général Henri Giraud, chef des forces françaises alliées en Afrique du Nord, mais sont ensuite progressivement abandonnées : les effigies de Pétain disparaissent peu à peu en Algérie. […] ». De son côté, la Slovaquie est placée sous l’autorité de Mgr Tiso qui s’allie à l’Allemagne. Créé le 3 juin 1944[141],[142], quelques jours avant le débarquement des Alliés, le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) installe son autorité sur le territoire libéré dans les semaines suivant la bataille de Normandie, et se substitue progressivement dans les faits au régime de Vichy. À la Libération, ces lois ont été « … C'est le dirigeant nazi allemand, ex-avocat, Hans Frank, qui en est nommé gouverneur général. En 1944, les forces alliées débarquent en France (en Normandie et dans le Sud-Est) et progressent rapidement. L’article sept de l’ordonnance décrit le régime de Vichy comme « l’autorité de fait se disant « gouvernement de l’État français »[6] », lui niant toute forme de légalité. Il s'avéra que le montant de ces indemnités allait être fixé de façon quasi-discrétionnaire par les Allemands, et leur montant s'élèvera, en moyenne, à 400 millions de. Les lois françaises antijuives s'appliquent sur l'ensemble du territoire, mais en zone occupée s'ajoutent des décrets allemands[98]. Cela découle en partie des conditions de l'armistice, qui limitait considérablement les forces armées. La déportation des Juifs va prendre une grande ampleur à partir de la rafle du Vel' d'hiv, les 16 et 17 juillet 1942 : 12 884 Juifs apatrides (3 031 hommes, 5 802 femmes et 4 051 enfants) sont arrêtés par la police française, rassemblés au Vélodrome d'hiver dans des conditions sordides, puis à Drancy, d'où ils seront acheminés vers les camps d'extermination. De Gaulle rend alors visite au président américain, qui affecte d’avoir abandonné ses préventions à son égard. Guerre d'Indochine : 1946-1954, résumé, morts, dates du conflit, Débarquement de Normandie : 6 juin 1944, le D-Day les Alliés débarquent, Guerre de Corée : causes, conséquences et dates du conflit, Guerre d'Algérie : résumé de la guerre d'indépendance de 1954 à 1962, Grippe espagnole : dates, origines, morts de la pandémie de 1918, Crise du canal de Suez : histoire, résumé, origines du conflit en Egypte, Conquête spatiale : résumé et dates de l'exploration de l'espace, Crise des missiles de Cuba : dates et résumé du conflit de 1962. Il se sert de moyens condamnables et il arrive comme cela à racoler les gens petit à petit. La résistance prend de l'ampleur et les populations italiennes accueillent les Alliés en libérateurs. Pourtant appuyé sans réserve par le ministre de la Marine et des Colonies, le ministre de l'Armement et le sous-secrétaire d’État à la Guerre Charles de Gaulle, et soutenu de façon relative par le président de la République Albert Lebrun, la majorité du Conseil des ministres et quelques militaires, il ne parvient pas à constituer un « cabinet de guerre » à l'anglaise. Le choix d'Hitler de laisser à la France vaincue son Empire colonial peut paraître aujourd'hui tout à fait singulier. Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées. Constituées d'unités franco-allemandes, elles démantèlent des émetteurs clandestins et arrêtent de nombreux résistants[71]. Jusqu'en novembre 1942, date de l'occupation de la zone libre, la situation des Juifs n'est pas exactement la même en zone libre et en zone occupée. Ces idées mèneront à la « Solution finale », mais ceux qui les adoptent dans les années 1935 à 1941 n'en comprennent pas forcément la portée criminogène, ou ne s'en soucient pas. Cette demande allait par ailleurs dans le sens des visées de Himmler et de Heydrich qui s'efforçaient d'étendre leur emprise policière et politique partout dans le Reich en expansion[64]. Des Juifs sont ainsi sauvés. Après la conclusion d’un accord avec l’amiral Andrew Cunningham (commandant de la Royal Navy en Méditerranée) elle est immobilisée jusqu'à l'été 1943, ses munitions débarquées et sans mazout pour appareiller[129]. Sans doute pour la garde des trains, le RSHA peut s'assurer du concours de la Feldgendarmerie, mais pour les arrestations, les SS doivent faire appel à la police française dont les effectifs se montent à 47 000 hommes en zone occupée[66]. Néanmoins, Vichy continue l'œuvre amorcée par Daladier, avant d'obtenir une autorisation en bonne et due forme des autorités d'occupation en août 1940. Le 7 octobre 1940, l'abrogation du décret Crémieux prive 100 000 Juifs d'Algérie de la citoyenneté française[98]. La police française doit normalement pourchasser tous les résistants. Un Commissariat général aux questions juives est créé en mars 1941, sous la direction de Xavier Vallat[98]. La Pologne est d'abord partagée dès le 17 septembre 1939 entre l'Allemagne nazie et l'URSS : massacres, déportations et destructions s'ensuivent. 11,00 € 11, 00 € Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine. […] Sans le potentiel économique de la France, Hitler n'aurait pas pu faire durer la guerre aussi longtemps. Le président du Conseil Paul Reynaud, qui voulait continuer la lutte, choisit finalement de démissionner le 16 juin 1940. Cette alliance de fait avec l'Axe prend fin le 4 septembre 1944 lorsque la Finlande fait la paix avec l'URSS et chasse la Wehrmacht de son territoire (les Allemands se retirent en Norvège). Au Conseil des ministres du 3 juillet, Pierre Laval aurait déclaré : « Il faut distinguer entre Juifs français et déchets expédiés par les Allemands eux-mêmes. Un régime antirépublicain ? L'amiral Darlan, conservé au pouvoir à Alger par les États-Unis, prétend gouverner l'Afrique française « au nom du Maréchal empêché », bien qu'étant désavoué par Vichy de manière répétée. « La forme du gouvernement de la France est et demeure la République. Le président de la République Albert Lebrun nomme alors le maréchal Pétain président du Conseil. Elle est une constante de la politique collaborationniste, d'octobre 1940 à la Libération. Les combats durent jusqu'au 14 juillet et se soldent par 1 066 tués et 5 400 blessés pour les Français du général Dentz, 650 tués et blessés pour les Français libres et 4 060 tués et blessés pour les Britanniques[132]. Après avoir pris à témoin l'ambassadeur de Suisse, Walter Stucki, du chantage dont il est l’objet, Pétain se soumet, et « […] lorsqu'à 19 h 30 Renthe-Fink entre dans le bureau du Maréchal avec le général von Neubronn, le chef de l’État est en train de surveiller le confection de ses valises et de ranger ses papiers »[146].