L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). Le site voit ainsi sa fréquentation augmenter de 6,12 % par rapport à l'année précédente, selon le Centre des monuments nationaux. D'après la DGCIS, l'abbaye du Mont-Saint-Michel est le 13e site culturel le plus visité en France en 2010[89]. Sortie au Mont Saint Michel - Jeudi 28 septembre Un nouveau projet pour les élèves de SEGPA : "Le plaisir de lire" Arrêtez de jeter votre argent, changez vos éponges ! Son plan à déambulatoire et six chapelles rayonnantes alternant avec des colonnes engagées est ainsi le même que celui du chœur, mais la première travée repose directement sur le rocher, les deux premières travées du sud étant occupées par une citerne et les deux premières du nord par une citerne plus petite et une issue vers la Merveille[63]. Ils sont généralement édifiés dans des lieux isolés et élevés[14], pour rappeler que saint Michel est le « chef » des anges[15]. L'Avranchin, tout comme le Cotentin, ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911. Un petit escalier rejoint sur la droite la cour de la barbacane crénelée conçue à la fin du XIVe siècle durant l'abbatiat de l'abbé Pierre Le Roy. De même, les bâtiments de Belle Chaise (achevée en 1257, décor reconstitué en 1994[86]:78) et des logis abbatiaux intègrent les fonctions administratives de l’abbaye aux fonctions cultuelles. Le sanctuaire doit être, selon les prescriptions de l’ange, une réplique du sanctuaire de Saint Michel au Mont-Gargan en Italie (Ve siècle). Le Mont-Saint-Michel fut le premier point vers lequel se dirigèrent les efforts de Guy de Thouars avant de reprendre l'Avranchin et le Cotentin. Puis il a dû accueillir les laïcs chargés d’approvisionner la communauté religieuse. Son décor peint est perdu, la chute de l'enduit laisse désormais visibles sur sa voûte les traces, très nettes, du cintre en bois qui servit à la construction[70]. On compte une cinquantaine de commerces pour 3 millions de touristes, alors que seulement 25 personnes dorment chaque soir sur le mont (moines inclus) hormis dans les hôtels. Selon certains sites ésotériques, le Mont-Saint-Michel est situé sur un axe qui relie différents lieux dédiés à Saint Michel en Europe, en partant de l'ancien monastère consacré à Saint Michel, sur l'île Great Skelling en Irlande, puis par St Michael's Mount en Cornouailles, jusqu'au Monte Gargano dans les Pouilles italiennes, l'île de Délos en Grèce, et la Lydie où Saint Georges aurait tué le dragon[75]. Ces pionniers permettent alors la restauration d’une communauté plus importante. En 1794, un dispositif de télégraphe optique, le système de Chappe, est installé au sommet du clocher faisant ainsi du Mont-Saint-Michel un maillon de la ligne télégraphique Paris-Brest. Mesurant 3,5 m, pesant 800 kilogrammes et ayant coûté 6 000 francs (soit 15 000 euros actuels), elle est érigée le 6 août 1897 mais connaît curieusement la même indifférence médiatique que l'édification de la flèche. Vers 1393, sont édifiées les deux tours du Châtelet, puis la tour Perrine et une Bailliverie. Le Mont-Saint-Michel connaît alors son apogée avec l'abbé Robert de Torigni, conseiller privé du duc de Normandie, Henri II d'Angleterre[28]. Le Mont est alors le seul site de Normandie résistant encore aux Anglais qui l'assiègent entre 1423 et 1440, établissant un blocus par la terre et la mer et édifiant deux bastilles sur Tombelaine et Ardevon[34]. Il aurait fait partie des trois prisonniers étant parvenus à se sauver, sur les dix-huit prisonniers d'État pris dans l'incendie de l'abbaye le, La division des travées au sud est affirmée par des demi-colonnes reposant sur des. Nom dû à sa caractéristique architecturale, les, Pierre Le Hir, « Le Mont-Saint-Michel rendu à l’eau », dans. La nouvelle église abbatiale comporte trois cryptes servant de fondations : la chapelle des Trente-Cierges (sous le bras du transept nord), la crypte des Gros Piliers, qui soutient le chœur, à l'est, et la chapelle Saint-Martin, sous le bras du transept sud (1031-1047). Le chemin de ronde des remparts, percés de mâchicoulis, et flanqués de sept tours, offre de nombreux points de vue sur la baie, à perte de vue mais aussi sur les maisons du bourg. Le site pâtit en effet des nouvelles conditions de desserte de la presqu’île et de la mauvaise réputation du Mont-Saint-Michel qui fait payer cher des prestations médiocres[41]. Alain Souchon & Laurent Voulzy est le 1 er album commun d'Alain Souchon et de Laurent Voulzy, sorti le 24 novembre 2014.Toutes les chansons ont été écrites et composées par les deux interprètes. À la mort du Conquérant, le Mont traverse une période trouble mais grâce à l'excellente administration de ses abbés, notamment Bernard du Bec, l'abbaye connait un grand développement intellectuel. Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie, dit Guillaume Longue Épée, « obtint du roi de France un agrandissement notable de son territoire, avec le Cotentin et l'Avranchin, jusqu'alors contrôlés par les Bretons. De 1878 et 1880, l'État fait construire une digue-route insubmersible de 1 930 m de longueur entre le Mont et la terre ferme (au lieu-dit La Caserne) en prolongement de la vieille route de Pontorson. Trois arches de la galerie ouest sont étonnamment ouvertes sur la mer et le vide. En 1998, nouveau timbre de 3 francs, multicolore. Cette conquête par les souverains normands sera déterminante pour l'avenir de l'abbaye. L'architecture et la décoration dans un style typiquement normand sont reconnaissables au tracé accentué des ogives, ainsi qu'au profil saillant des moulures. Il s'y renouvelait notamment chaque jeudi la cérémonie du lavement des pieds[82]. Les remparts urbains que l'on voit aujourd'hui sont pour l'essentiel l’œuvre de l'abbé Robert Jollivet, qui fera plus tard allégeance au roi Henri V d'Angleterre. ». Les plus fines sculptures (arcades, écoinçons, décoration florale exubérante et variée) sont en un calcaire fin, la pierre de Caen[81]. L’abbé Roger II les fait reconstruire (1115-1125). Cette salle possède dix piliers, dont huit gros, cylindriques, d’une circonférence de 5 mètres (ce qui vaut à la crypte son appellation), sans chapiteaux, mais à bases octogones ou dodécagones, disposés en demi-cercle[64], et deux colonnes centrales plus minces ayant reçu le nom évocateur de palmiers, car elles se ramifient comme les feuilles de ces plantes[63]. Ces piliers séparent le cellier en trois nefs, couvertes de simples voûtes d'arêtes[53]:50-51. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Mais on retrouve le mont représenté dans au moins sept autres livres d'heures du XVe siècle. Les Vikings atteignent le Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer en 847 et mettent à sac l'église abbatiale[19]. Manche, toute l'information en continu. Le mont Saint-Michel restait breton, bien que toujours attaché au diocèse d'Avranches, lui-même dans l'antique province ecclésiastique de Rouen, dont la ville principale était aussi devenue capitale de la nouvelle Normandie. En 1356, les Anglais prennent Tombelaine, y installent une bastille et commencent le siège de l’abbaye, tête de pont française dans la Normandie anglaise. En 1080, trois étages de bâtiments conventuels de style roman sont édifiés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre, comprenant la salle de l’Aquilon, servant d’aumônerie accueillant les pèlerins, le promenoir des moines et le dortoir. Le Mont-Saint-Michel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20]. Soixante-et-un immeubles situés sur l'îlot sont protégés au titre des monuments historiques[5], par plusieurs campagnes de protection, réalisées notamment en 1928 et 1934. Juste au-dessus se trouve une salle dite « promenoir des moines » correspondant au plan de la précédente, à trois piliers, qui se prolonge par un couloir reposant directement sur le rocher et soutenu par deux piliers. Cette salle princière est clairement destinée à la réception des hôtes de marque, qui trouvaient là le luxe de latrines suspendues, ainsi qu'une double et monumentale cheminée, pour les réchauffer et les restaurer. En 1419, le dauphin, Le capitaine Le Touchet, avec une vingtaine de, Gabriel II de Montgommery prend le Mont et s'y maintiendra quatre jours avant d'être délogé par de Vicques, gouverneur de la place. L'abbé Supo est donc rappelé et dirigea l'abbaye montoise jusqu'à sa retraite à l'abbaye de Fruttuaria avant 1048. Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tel Guy de Maupassant. En 1817, les nombreuses modifications effectuées par l’administration pénitentiaire sont la cause de l’écroulement de l’hôtellerie édifiée par Robert de Torigni. Soucieux de redonner un rayonnement culturel au Mont, le Centre des monuments nationaux organise depuis 2010 une série de concerts de prestige à l'abbaye entre mai et septembre. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Il subsiste de ces travaux : la Belle Chaise, la tour octogonale des Corbins à l'extrémité de la Merveille et les remparts nord, au-dessus du bois de l'abbaye. Les éléments sculptés, nettoyés et restaurés, ont été mis en valeur par un éclairage de qualité. Au niveau géologique, ce pointement est une intrusion leucogranitique (leucogranite à biotite et muscovite) de petite dimension mise en place dans le socle cadomien (encaissant schisteux briovérien) au cours de l'orogenèse calédonienne (525 Ma)[9]. Au Moyen Âge, 300 à 400 personnes vivaient au Mont. Façade classique de l'abbatiale ; à gauche, l'ancien dortoir des moines. Le Mont connaît un déclin de fréquentation depuis le début du XXIe siècle, passant de 3,5 millions de visiteurs à 2,2 millions en 2013. Recommandation de limiter à 6 adultes les rassemblements privés. « […] La bibliothèque du Mont-Saint-Michel au XIIe siècle comportait des textes de Caton l'Ancien, le Timée de Platon (en traduction latine), divers ouvrages d'Aristote et de Cicéron, des extraits de Virgile et d'Horace... ». Les bas-côtés nord avec des arcs-doubleaux entièrement appareillés et légèrement brisés. Guillaume Longue-Épée poursuit la politique de restauration des monastères inaugurée par son père[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50]. L'île du mont étant trop petite pour abriter une carrière de pierre, les pierres utilisées viennent de l'extérieur : pierre de Caen dont la tendreté favorise l'exécution des sculptures très fouillées (frise des arcades et des écoinçons du cloître) et surtout granite qui provient des carrières des îles Chausey où il est débité sur le roc par des tailleurs de pierre, transporté par mer (blocs halés par-dessous de petites barques ou barges, au moyen d'aussières et d'un treuil actionné à marée haute) et monté en blocs scellés par les maçons. Les religieux du Mont renforcent leurs défenses sur leurs propres fonds, en apportant une partie de leur orfèvrerie religieuse à fondre à l'atelier monétaire installé sur le Mont par le roi depuis 1420[35]. L’assaut breton vint se briser contre les fortifications du monastère : après de longs et inutiles efforts, Guy de Thouars, désespérant de se rendre maître d’une enceinte défendue avec désespoir, se retira en livrant la ville au feu. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 1862[4] (60 autres constructions étant protégées par la suite[5]) ; l'îlot et le cordon littoral de la baie figurent depuis 1979[6] sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ainsi que le moulin de Moidrey depuis 2007. Les colonnettes sont munies de chapiteaux à crochets sur corbeille arrondie et couronnés d'un tailloir, rond également, où se dessine une moulure en larmier caractéristique du tailloir gothique normand[78]. Le niveau de la première marche de l'entrée de l'abbaye est de 50,30 m au-dessus du niveau moyen de la mer. C'est une salle voûtée en berceau de 14 × 12 m, divisée depuis son origine en deux nefs par un mur médian percé de deux larges arcades, qui a soutenu, avant leur écroulement, trois des piliers de la nef romane de l'église actuelle. La communication n'est possible qu'au prix d'escarmouches et de combats. Une prison d'État est attestée sous Louis XI qui fait installer dans le logis abbatial roman une fillette, cage de bois et de fer suspendue sous une voûte[38]. C'est donc à cette date que le Mont est officiellement rattaché à la Normandie », « À cette époque, le Mont scelle la bonne entente entre les deux ducs, de Normandie et de Bretagne », Une légende affirme que le Couesnon, lors d'une de ses fréquentes divagations, se serait mis à déboucher à l’ouest du Mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie, Le trait d'union et le m majuscule permettent de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune : « mont Saint-Michel » pour le rocher insulaire ; « Le Mont-Saint-Michel » pour la commune. L’économie du Mont est tributaire, depuis douze siècles, des nombreux pèlerinages, notamment jusqu’à la Révolution française. Après la création de l'ordre des chevaliers de Saint-Michel par Louis XI, elle prit le nom de salle des Chevaliers. Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et deux adjoints[43]. À la suite de cet incendie, les abbés Jourdain et Richard Tustin, reconstruise l'abbaye. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. L’archange Saint Michel (statue en plaques de cuivre laminé, repoussé et doré) qui couronne la flèche (définitivement achevée en 1898) est réalisé en 1895 par le sculpteur Emmanuel Frémiet dans les ateliers Monduit qui avaient déjà travaillé pour Viollet-le-Duc. À la fin du XVIIIe siècle, l'abbaye n'abrite plus qu'une dizaine de religieux. Emmanuel Lansyer : Le cloître du Mont-Saint-Michel (1878, musée des beaux-arts de Quimper). Monte Sancti Michaelis 966, AG NLM. Le tout fut complété, à l’initiative de l’abbé Pierre Le Roy, par un logis personnel complétant les fortifications de l’abbaye. Le coffrage dans la travée centrale servait de vidoir aux latrines. 59473 Recherche de jeux. Il fit également remanier les chemins de communication desservant Notre-Dame-Sous-Terre, afin d’éviter un trop grand contact entre les pèlerins et les moines de l’abbaye. Richard Ier de Normandie, fils de Guillaume Longue Épée, eut à cœur de poursuivre l’œuvre de réforme monastique de son père et il ordonna aux chanoines à qui le Mont avait été confié de renoncer à leur vie dissolue ou de quitter les lieux. On y trouve également une cage à écureuil servant de treuil, installée en 1819, lors de la conversion du site en prison, pour ravitailler les condamnés. Mal consolidés, les bas-côtés nord de la nef s’écroulent sur les bâtiments conventuels en 1103. Pendant le premier quart du XIe siècle, les bonnes relations perdurent entre les moines du Mont et les ducs, sous les abbés Hildebert Ier (1009-1017) puis Hildebert II (1017-1023). Cette partie est limitrophe de la commune de Beauvoir au sud[15]. Environnement. On pénètre dans la citadelle par trois portes successives : Le visiteur accède ensuite de plain-pied dans la Grand-Rue du village[Note 10], voie étroite qui monte vers l'abbaye en serpentant entre deux rangées de maison qui datent pour la plupart de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (maison de l'Arcade en encorbellement[Note 11], maison de l'Artichaut, hôtel Saint-Pierre, pastiche de la famille Picquerel-Poulard construit en 1987 en face de l'hôtellerie de La Licorne, logis de Tiphaine qui abrite le quatrième musée privé du mont et qui appartient toujours aux descendants de Bertrand du Guesclin[63]). Si elle est fausse, le Couesnon se jetait déjà à l'ouest du mont Saint-Michel en 1009. Le Mont-Saint-Michel[Note 1] est une commune française située dans le département de la Manche en Normandie. Le cloître : ancien état du jardin médiéval. Située juste au-dessous du promenoir, elle sert de base à l'ensemble du bâtiment. Large de 4 mètres, il était barré à mi-rampe par une porte pivotante, gardée par un veilleur installé dans un renfoncement visible à gauche. Il ne semble pourtant pas qu'elle ait servi à d'autres usages que monastiques. Les îlots d'habitations sont composés de deux types de constructions, des maisons en pan de bois et en pierre mais la colorisation des façades ne permet pas toujours de les différencier[65]. L’abbé Richard Turstin édifie, à l’est, la Salle des Gardes (actuelle entrée de l’abbaye), ainsi qu’une nouvelle officialité, où était rendue la justice relevant de l’abbaye (1257). - L'Etudiant Ce granitoïde a entre autres servi à la construction des manoirs du Cotentin, des trottoirs de Londres, et à la reconstruction de Saint-Malo (trottoirs, quais) en 1949[26]. Le remplacement des chanoines par des moines bénédictins a lieu en 965 ou 966, année retenue comme celle de la fondation de l'abbaye du Mont-Saint-Michel[22]. Les carrés de plantes médicinales, d’herbes aromatiques et de fleurs évoquaient les besoins quotidiens des moines au Moyen Âge[84]. Néanmoins grâce à la « pistole »[41], les plus riches peuvent payer les geôliers pour obtenir des sorties dans la ville basse, les autres peuvent emprunter des ouvrages rares recopiés par les moines au scriptorium. Une messe pendant laquelle brûlaient trente cierges y était célébrée chaque jour après Prime, d'où le nom de la chapelle[72]. Craignant la puissance anglaise, Robert Jollivet offre ses services au roi d’Angleterre en 1420 mais un an plus tard, Charles VII nomme Jean VIII d'Harcourt capitaine du Mont pour faire face au risque d’invasion anglaise. La même équipe créa les « Nocturnes du Mont-Saint-Michel » l'année suivante. La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[23]. Jean organise une attaque surprise montée avec son allié, Jean de La Haye, et des assiégés contre des patrouilles anglaises qui se trouve écrasées (« plus de 200 cadavres restèrent sur place ») après quoi les Anglais se terrent dans leurs forts. Georges de Miré, Valentine de Miré, Roger Vercel. L'historiographie romantique des 119 chevaliers normands défenseurs du Mont-Saint-Michel ayant résisté pendant trente ans et qui firent un tel massacre lors de cette attaque que les 20 000 Anglais sont repoussés et poursuivis sur les grèves, est une image d'Épinal inventée dans les années 1880. Aubert, évêque d'Avranches, installe sur le site une communauté de douze chanoines pour servir le sanctuaire et accueillir les pèlerins. C'est lui qui aurait fait édifier l'église préromane appelée Notre-Dame-sous-Terre, construite à cette même période[31]. Les armes de l'abbaye du Mont-Saint-Michel se blasonnent ainsi : Le nombre des coquilles a varié selon les époques. L'architecte ayant cherché à donner au cloître la plus grande étendue possible, il construit un quadrilatère irrégulier dont la galerie sud empiète sur le croisillon nord de l'Église. VIDÉO. La hauteur du dallage, de l'église à la pointe de l'épée de saint Michel, atteint 78,50 m, ce qui fait que le mont culmine à 157,10 m de hauteur[52]. La partie la plus importante (environ 387 ha), à l'ouest du Couesnon, est constituée des hameaux de Belmontet, Saincey et Camus, et des polders Molinié et Tesnières. « Le Mont n'estoit point si fort qu'il est à présent, tant à cause que la ville n'estoit ceintes de murailles, qu'à cause aussy que tous les bâtiments qui sont du côté de l'orient et devers le midy (le châtelet et sa barbacane) n'estoient encore bastys[…] Ainsy ils se ruèrent de grande furiecontre ce Mont, oncèrent les portes et barricades, mirent le feu par toute la ville et firent passer par le fil de l'épée ceux qui se présentèrent pour leur résister.